 |
| source : http://www.coupdepouce.com/bien-dans-ma-tete/couple/la-verite-sur-le-mensonge/a/17567 |
Rassurez vous par mytho j'entends mytho avec les hommes.
J'aimerai vous dire que toutes mes péripéties quotidiennes sont inventées à des fins purement humoristiques mais il n'en est rien, tout est bien vrai.
J'adore mentir aux hommes. Non pas que je n'assume pas ce que je suis - une fille formidable en somme - mais disons que bizarrement j'aime broder ma vie.
Sûrement parce que je ne prends pas la discussion au sérieux ni la personne avec qui je la partage.
Il est donc récurent de m'entendre dire que je suis chroniqueuse/ journaliste pour des grands magazines féminins, domiciliée à Milan ou arrière petite fille du Roi d'Espagne.
Sûrement parce que je ne prends pas la discussion au sérieux ni la personne avec qui je la partage.
Il est donc récurent de m'entendre dire que je suis chroniqueuse/ journaliste pour des grands magazines féminins, domiciliée à Milan ou arrière petite fille du Roi d'Espagne.
J'aime mentir car aussi simple que cela puisse paraître en mentant on peut faire croire à la vie qu'on veut.
La vie est bien plus belle quand on l'invente soi même.
Bon faut pas déconner non plus, ce ne sont pas des gros mensonges. Ce n'est pas comme si j'avais dit a un mec pour le quitter sans le froisser que je partais vivre à Hong Kong, mec croissé dix jours plus tard sur le quai du métro de la ligne 10.
- T'es pas en Chine ?
- Si si j'y vais la. Je pars justement !
- Si si j'y vais la. Je pars justement !
- Ta correspondance est à Austerlitz ?
- [...]
Oui bon, parfois tout n'est pas si simple. Surtout quand l'arroseur se retrouve arrosé, moi en l'occurrence.
Un été au camping (phrase d'accroche génialissime) j'avais fait croire que j'avais un mec parce que ça faisait stylé et m'auto persuadait limite de l'existence de cet homme parfait. Oui cela s'appelle une maladie mentale mais la n'est pas le sujet.
Évidemment j'ai rencontré Luc. Évidement je suis tombée so in love de Luc. Évidemment je n'ai pas réussi à placer dans la conversation que mon mec était aussi vrai que mes 45kg.
Voilà. Voilà.Est ce que Luc est sorti avec Silvia cette pute d'italienne ? Parce que "ba comme t'avais un mec j'ai pas voulu ...enfin tu vois... Silvia était célibataire elle. On reste amis ?
Je mens donc très souvent, j'adore mentir aux hommes parce que je me sens actrice de ma propre vie et ça accroît l'imagination débordante de mon cerveau trituré. Comme dirait mon pote Daniel « L’imagination, ce n’est pas le mensonge. »
Soyons clairs, je ne mens pas tout le temps non plus, je raconte des bobards à des mecs rencontrés au détour d'une soirée et que je sais que je ne reverrais jamais. Enfin... pensais ne jamais revoir.
Un soir, j'ai fait croire à un mec en sarouel que j'étais aussi bouddhiste que le lama, *paix sur toi*.
Je lui ai plu, lui aussi surtout quand il ne parlait pas. Nous nous sommes fréquentés quelques semaines puis un jour ... chassez le naturel il revient au galop.
- Muse de ma vie sur terre ? (il parle de moi), on va déjeuner dans un endroit sympa ?
- Carrément ! On se fait un MCDO !?
Je n'ai pas compris tout de suite sa réaction démesurée à mon envie de Bigmac.
Il a hurlé, pleuré et arraché ses affiches de Bouddha du mur. Ensuite il a allumé de l'encens, enlevé son slip et dansé la bite à l'air autour de la table tout en récitant des incantations pour "chasser le mauvais".
Il a hurlé, pleuré et arraché ses affiches de Bouddha du mur. Ensuite il a allumé de l'encens, enlevé son slip et dansé la bite à l'air autour de la table tout en récitant des incantations pour "chasser le mauvais".
Le mauvais c'était moi.
C'est en commandant alone mon Maxi Best Of porte d'Orléans que je me suis rappelée que la vache était sacrée chez les bouddhistes. Ma faim m'avait trahi.
Je me souviens aussi de la fois ou j'avais raconté à ce blond que je travaillais chez ELLE et écrivais les chroniques beauté du magazine.
Il m'avait répondu avec un enthousiasme non dissimulé que lui aussi, que c'était dingue et m'a demandé si je serais a la réunion de jeudi sur les objectifs de mars avec Gaëlle.
Il m'avait répondu avec un enthousiasme non dissimulé que lui aussi, que c'était dingue et m'a demandé si je serais a la réunion de jeudi sur les objectifs de mars avec Gaëlle.
Vous l'aurez compris. Mentir c'est bien mais c'est mal. Tout le monde suit ? Attention vient la chute.
En ce moment ma grande passion c'est d'avoir des conversations fictives.
Quoi ? Personne ne fait ça ? Bande de mythos.
Dans le métro je m'invente des appels durant lesquels je fais des blagues pour que les badauds de la trame les entendent et me trouve super. Le temps passe plus vite et... je peux placer mes blagues tranquillou devant un public assidu, ainsi que mes mensonges de filles cadre sup.
Ma stratégie me vient quand la musique que j'écoute commence a me saouler un tantinet. Je fais mine de décrocher avec mon kit main libres (alors que ça met simplement pause sur le morceau relou) et je commence ma conversation fictive.
Mais quoi ? Vous le faites tous je le sais.
Je fais ça très souvent. Jusqu'à jeudi dernier.
Courir pour attraper le métro avec une boisson chaude de Starbucks à la main (un petit VTFF au mec qui ne sait pas écrire ni écouter mon prénom divin) tout en essayant de ne pas s'écrouler est chose compliquée mais nous, parisiens et banlieusards, grâce à des années de pratique et d'échecs magnions cette tâche à la perfection *gloire à nous*.
Je suis montée dans le métro sans renverser ni tacher mon beau chemisier. Je me suis assise malgré la rame bondée "pardon je suis enceinte ... Merci c'est gentil" (oui je suis une grosse mytho c'est le thème de l'article ndrl) et m'ennuyait fermement j'avais donc décidé de parler de ma soirée d'hier soir au Ritz et de mes déplacements à Milan courant semaine prochaine.
- Allo ? Oui salut Emilie ça va et toi ? Bah écoute oui je prépare ma valise pour la semaine pro.... Le défilé commence mardi donc le jet arrivera vers ... blablabla.
Dix minutes de conversation qui ont beaucoup plu apparemment vu les sourires que je lisais sur les visages de ces gens cernés et fatigués, j'étais fière de mon jeu d'actrice.
Tout y est passé, le déjeuner dans les grands restaurants, le weekend avec "mon amoureux" à New York et les prochaines vacances à Miami.
J'étais presque arrivée quand une masse de personnes est montée au Trocadéro, me poussant légèrement pour leur laisser un peu de place (je suis trop bonne), j'ai vécu le pire moment de solitude de ma vie.
Pire que lorsque j'ai dis à Pierre et Alban en 5ème que "L'OM sont nuls moi je suis pour Marseille". Note de l'auteur : l'auteur n'est curieusement jamais sortie ni avec Pierre ni avec Alban.
Pire que lorsque j'ai dis à Pierre et Alban en 5ème que "L'OM sont nuls moi je suis pour Marseille". Note de l'auteur : l'auteur n'est curieusement jamais sortie ni avec Pierre ni avec Alban.
En me décalant dans la rame du métro, j'ai fait un constat effroyable ... mes écouteurs étaient débranchés.
Je RÉPÈTE mes écouteurs n'étaient pas branchés à mon téléphone. Ils avaient du se décrocher lors de ma course folle pour attraper le métro. Toute la rame a donc pu assisté à ma conversation avec les écouteurs ballants de ma poche gauche.
Je RÉPÈTE mes écouteurs n'étaient pas branchés à mon téléphone. Ils avaient du se décrocher lors de ma course folle pour attraper le métro. Toute la rame a donc pu assisté à ma conversation avec les écouteurs ballants de ma poche gauche.
Vous visualisez la scène ? La fille qui raconte ses déplacements utopiques dans son kit main libres pas branché.
Nan mais allo quoi ?
Promis j'arrête bientôt, dès que je rentre de Milan.
26 commentaires
Olalala mona je t'adore, tu me fais trop rire ^^ Ceci dit, je compatis, en effet, gros moment de sollitude :/
RépondreSupprimerGROS GROS moment de solitude
Supprimermdr!!! tu m'as éclaté!!! moi aussi j'ai des conversations fictives mais je met d'abord mon telephone en silencieux (desfois qu'il sonnerait, la honte!!) et c'est pas pour me la raconter dans le train mais plutot pour eviter d'avoir à donner pour toutes les associations du monde quand je rentre dans carrefour ou pour pas que le clodo devant la poste m'alpague, ou que la sephorette vienne me casser les couilles pendant que je swatch comme une truie ou encore pour pas avoir à faire la conversation à des gens que j'aime pas à la sortie de l'école...comment ça je suis une grosse connasse??!! :p
RépondreSupprimerJe fais EXACTEMENT la même chose
SupprimerSwatché comme une truie...Ahahaha quel bel euphémisme !
SupprimerCet article est un pur moment de bonheur !
RépondreSupprimerLe coup de la conversation téléphonique fictive perso, je le fais quand je vois quelqu'un à qui j'ai pas envie de parler, quand je suis seule à rentrer chez moi le soir histoire qu'on vienne pas me draguer, où quand je vois un mec arriver de loin qui me paraît louche. Et j'ai d'autres exemples encore mais ce serait trop long !
Merci pour cet article en tout cas, très drôle xD
Merci, et nous sommes évidemment toutes pareilles (bien que moi sûrement plus tarée).
Supprimerhaha cette vérité remplie d'humour qui nous prouve encore une fois que le ridicule ne tue pas ^^ j'adore !
RépondreSupprimerMerci Nouss !
Supprimermais NON loool
RépondreSupprimerFucking life ... (on se voit QUAND TU VEUX SINON)
SupprimerHahahaha t'es grave ! Ma pauvre petite poulette, tu te mets dans des situations pas possibles ^^
RépondreSupprimerOn est d'accord ...
Supprimerje prend pas le métro, je suis une grande solitaire et je n'ai pas de téléphone, si j'ai des conversations c'est avec moi même et ça me fait peur (je deviens ma mère Oo') mais mooon dieu comme tu m'as fait rire... Sourire ok =)
RépondreSupprimerbisous
Merci :)
SupprimerEpouse moi stp
RépondreSupprimerNan mais superlol!!! Trop fan!!
Ok, je t'épouse !
SupprimerOh merde ! xD
RépondreSupprimer/commentaire constructif/
Effectivement, merci !
SupprimerJ'ai trop rigolé. Je n'ai jamais fais de conversations téléphoniques fictives. Mais quand je suis bien bourrée, ça m'arrive de raconter n'importe quoi au mec qui me drague (de toutes manières il fait pareil, j'en suis certaine). Je raconte des trucs à dormir debout, je ne sais même pas d'où ça sort...Comme si mon imagination prenait le contrôle de mon corps qui est en mode pilotage automatique ^^
RépondreSupprimerToutes les mêmes ...
SupprimerMaintenant, nous savons qui sont les gros relous dans le métro qui parlent trop fort au téléphone (la prochaine fois que j'en croise un je lui mors la fesse)
RépondreSupprimerNan mais grave. je hais les gens au téléphone dans les transports en plus ! I swear !
SupprimerSuper! ton article m'a redonne le sourire au bureau! Il m'arrive de temps en temps de le faire pour pas qu'on vienne me parler et sinon quand j'ai peur dans une rue un peu sombre j'ai une autre technique: je fais semblant d'avoir d'avoir une maladie genre tourette, j'en suis pas fiere par respect pour les gens vraiment malades quand quand t'as un type trop louche derriere toi ca sauve pas mal!!!
RépondreSupprimerSérieuuuuuuuuux ??? AHAHAHAH (NIQUE TA MERE/ pute/ bite/ trou) pardon pardon ... c'est vrai que c'est pas drôle pour les "vrais" malades mais c'est drôle de jouer la comédie. Bon par contre c'est triste d'en arriver là ...
SupprimerJe te soutiens !
ahahah mais Mona JE TE KIFFE, JE T'EPOUSE, VIENS J'TE LE FAIS CE BEBE mais fais-moi rire encore !!
RépondreSupprimerça me rappelle un voyage en train, je m'assieds, je mets mes écouteurs, ma musique de la tehon (arrêtez, je sais que vous écoutez aussi Jérém' de la Star Ac'2)
Avec le bruit de moteur du train, je trouve que le son est mauvais dans mes écouteurs, mais comme je mets ça sur le compte du moteur, ça m'inquiète pas plus que ça.
Jusqu'à ce qu'un voyageur me fasse remarquer "Madame... (MADEMOISELLE, S'IL TE PLAIT CONNARD) vos écouteurs sont pas branchés"
J'ai donc régalé tout le wagon des jérémiades de Jérèm' de la Star Ac'2.
Sous vos applaudissements.
https://www.youtube.com/watch?v=G720KSpOLA8
Lâche ton com !